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Prophéties sur l'attitude des Français devant ces bouleversements

Prophétie en septembre 2015

Un looser pathétique. C'est qui ?

En septembre 2015, Suzanne m'apporte un rêve pour l'atelier qui nous laisse pantois.

Rêve

Je vois une tête d’homme décapitée, sur un billot. On est en train de lui retirer le visage avec un rasoir. Il n’est pas mort. Il a été anesthésié, car il avait peur d’avoir mal.

Puis le rasoir découpe un morceau de joue, mais l’homme ne dit rien, ça ne saigne pas, il ne sent rien.

Ensuite on le scalpe. Je suis étonnée que cela soit si facile. En fait deux coups de rasoir bien placés, et hop… le scalpe vient tout seul.

Ensuite c’est toute la peau du visage que l’on retire en faisant une entaille dans le haut où se trouvaient les cheveux.

Et je me suis réveillée là, angoissée devant l’atrocité de ce que j’aurais pu voir et soulagée de ne pas l’avoir vu.

Que signifie cet atroce scénario de torture?

Des images gore décrivent un processus méthodique par lequel on anéantit un homme progressivement.

Qui est donc ce "on" ? Le pronom impersonnel ne donne aucune information. On se trouve en présence d'une volonté réelle, très présente et active, qui cache son nom.

Après la lame pour trancher la tête, voilà la lame du rasoir, très fine et tranchante. L'outil du supplice est une arme blanche, un produit hautement fabriqué ; cet outil en métal/mental, symbolise une affirmation intellectuelle raffinée, un argument subtil. Ne serait-ce pas une idéologie perverse ?

Le rêve ne donne pas plus d'information, mais il est très explicite au sujet du supplice que subit l'homme.

Le supplice

Cet homme a été anesthésié

Le rêve prévient de ce qui est en train de devenir une évidence en 2018 : ne dénonce-t-on pas actuellement de plus en plus la façon dont les medias anesthésient les gens sous des flots d'informations ?

Mais n'est-ce pas ce que demande l'homme du rêve , il a peur d'avoir mal.

On lui coupe la tête

Ces informations des médias tombent comme un couperet, elles imposent des pensées toutes faites, des idées formatées, des normes idélogiques, elles empêchent de réfléchir, elles condamnent ceux qui osent penser par eux-mêmes et le dire. 

On sépare la tête du corps, les émotions et ressentis ne sont plus en relation avec la réflexion, l'esprit. Le cou est le lien qui relie la tête au corps, il symbolise l'âme qui relie le corps à l'esprit. Une attaque directe a eu lieu contre l'âme. La transcendance est niée.

On lui retire le visage 

Le visage, c’est ce qui se voit dans la personne, ce qui est unique, déterminant et marque sa différence. Le rêve montre que tout signe personnel distinctif est supprimé d’une façon tranchante et volontaire. L'individu, l'individuel est supprimé.

On lui découpe la joue 

On lui enlève la partie qui recouvre la cavité buccale, la capacité de parler ; et chez l'homme, avec les poils et la barbe, il s'agit d'une façon de parler instinctive, voire piquante.

Voilà maintenant qu’on le scalpe 

On le dépouille du monde de ses idées, de ses pensées, de son passé, de ses mémoires, ses traditions, sa culture.

Puis toute la peau du visage est enlevée d'un coup. 

Après ces mutilations successives, le visage a perdu tout signe d'individualité, il n'est plus qu'une tête sans forme reconnaissable, la tête d'un être indistinct, qui a perdu toute trace d'identité.

Cette image du rêve ne montrerait-elle pas de façon brutale ce qui est en train de s'accomplir sous nos yeux : il n'est plus cet être unique, défini par sa tête, sa voix, ses paroles, son patrimoine affectif, familial, intellectuel, national, cet homme n'est plus une personne, il n'est plus qu'un tas de matière, un bout de chair humaine. 

Nous poursuivons notre enquête : seule l'analyse avec Suzanne peut nous amener à déchiffre le sens de cet homme.

Qui est donc cet homme ? 

– Suzanne, que pouvez-vous nous dire de cet homme ? Le voyez-vous plus précisément dans le rêve ?

– Oui, oui, il a la tête d’un homme dans un film que j’ai vu à la télévision. « Voyage au bout de l’enfer ». Ce film raconte l’histoire de copains américains dans les années 60. Sur les cinq, trois partent à la guerre au Vietnam. Les autres restent au pays.

– Et cet homme que vous voyez ?

– Lui ne part pas à la guerre.

– Vous pouvez nous en dire plus ?

– Il est lambda, comme tout le monde. C’est un faible, un poltron. Le rôle est joué par John Cazale, qui comme d’habitude tient le rôle d’un looser pathétique.

Suivant la technique de l'interview, je pose alors la question :

Suzanne, à quoi vous fait penser actuellement à l'intérieur ou à l'extérieur de vous un type lambda, faible et poltron qui ne part pas à la guerre ?

– Ah ça, s'exclame Suzanne, à l'intérieur de moi, je ne vois pas. Je ne m'y reconnais pas vraiment ! 

Après un instant de réflexion elle poursuit :

– À vrai dire, il n’y pas que moi qui suis mise en cause dans ce rêve, j’ai bien l’impression que le rêve décrit une situation répandue ou généralisée chez tous les gens lambdas comme moi et autour de moi, qui ne veulent pas partir à la guerre en ce moment, ne veulent pas se battre, ont peur d'avoir mal et ne réagissent pas devant les menaces grandissantes de l’extrémisme musulman.

Attention intense... Silence inquiet.

Suzanne, d’une voix soucieuse, reprend et confirme :

– Oui, c’est bien ça, bien des gens sont comme ce patron à qui son employé djihadiste a tranché la gorge, nous n’avons plus le droit de réfléchir, plus le droit de rien dire, nous n’avons plus le droit d’avoir de la colère, de réagir contre la disparition de nos traditions et de notre culture, notre identité. Et nous restons passifs, comme si nous n’éprouvions rien.

Ainsi, le rêve est une image du Français lambda, qui ne veut pas se battre actuellement et qui pourrait être un looser pathétique.


Comment ne pas penser devant ces images, devant ces prédictions acccablantes aux avertissements que nous envoient les évêques du Proche Orient en 2015 ?

– Maintenant c'est nous, dans dix ans, c'est vous.

Et aux mises en garde de l'évêque de Varsovie :

– L'« Europe sera musulmane » prévient-il, si les Européens, comme les Français, ne se défendent pas. 

Tous dénoncent l’état de passivité et s’effraient devant l’état de sidération dans lequel se retrouvent les Européens face à l’Islam. C’est exactement ce que décrit le rêve.

Mon Dieu ! Quel rêve ! Quelle alarme !


Un dernier point capital : ll est indispensable de prendre maintenant en considération le sentiment très fort qu’éprouve Suzanne au réveil.

Et je me suis réveillée là, angoissée devant l’atrocité de ce que j’aurais pu voir et soulagée de ne pas l’avoir vu.

Le rêve donne là une indication gravissime et bienfaisante : si Suzanne se réveille, elle ne verra pas la mutilation atroce qui menace, la mutilation de l’identité française n’aura pas lieu.


Vous pourrez lire sur mon blog les mêmes alarmes dramatiques que reçut une autre rêveuse.

D'autres articles ont montré l'exactitude de ces prophéties qui se trouvent en effet réalisées, ici et .


Prophétie le lundi 16 novembre 2015 :

"Non, les poules n'ont pas de dents et Mikaël va mourir."

Les poules, c'est qui ? Mikaël, c'est qui ?

Les faits

Le vendredi 13 novembre 2015 a lieu à Paris une série de 3 attentats : au stade de France ; dans les rues de Paris, où trois individus mitraillent des gens attablés aux terrasses des restaurants et des cafés ; des fusillades et sans doute des tortures ont lieu dans la salle de spectacle du Bataclan où se trouvent 1500 personnes. Bilan : 130 morts, 413 blessés hospitalisés, dont 99 en situation d’urgence absolue. 

Ces attentats sont revendiqués par Daech, l'orgnisation terroriste islamique.

Le lundi 16 novembre 2015 Hermione m’appelle et me raconte :

« - Écoute, Christiane, tout le week-end j’ai pensé aux attentats qui viennent d’avoir lieu vendredi. Hier soir des questions m’occupaient l’esprit :

Est-ce que ces événements vont amener les Français à prendre conscience de la gravité et du danger de l’extrémisme islamiste qui envahit la France ?

Et aussi, va-t-on prendre conscience de la nécessité de défendre fermement notre culture, nos convictions et l'histoire qui nous ont faits ?

J’ai demandé à mes rêves de me dire ce qu’ils en pensent.

Ce matin je me suis réveillée, déçue de me trouver sans images. Je suis restée encore un peu dans mon lit à somnoler et là, tout d’un coup, j’entends ma fille Zoëlle qui me dit clairement.

Rêve

– Maman, je n’aurais pas du te dire ça !

Je me demande quoi, mais je ne dis rien et attends la suite.

Zoëlle reprend :

– Je n’aurais pas du te dire que les poules ont des dents et que Mikaël va gagner.

Je me réveille en sursaut abasourdie ! Ca alors ! Je vais passer un coup de fil à Christiane pour voir ça !

Interprétation

Zoëlle reconnaît qu’elle s’est trompée : elle a exprimé un jugement trop hâtif et l’a pris pour une vérité intangible et définitive. De quoi s’agit-il donc ?

Je n’aurais pas du te dire que les poules ont des dents.

Les poules

Les poules, me dit la rêveuse, ce sont des oiseaux femelles qui vivent dans un poulailler. Elles caquètent, elles piaillent, elles courent partout et elles pondent des œufs. Quand on rentre dans le poulailler pour leur prendre leurs œufs, elles se retirent peureusement dans un coin et laissent faire. Et les œufs, c’est une excellente nourriture. De temps en temps on en égorge une pour la manger.

Je récapitule alors la description et demande :

– Dis-moi, Hermione, au moment de ton rêve, dimanche soir, à l’intérieur ou à l’extérieur de toi, à quoi cela te fait-il penser des femelles, qui caquettent, pondent des œufs et se les laissent prendre, apeurées ?

La réponse fuse !

– Oh mais ça, ce sont les Français qui n’arrêtent pas de jacasser et jaser en ce moment dans tous les médias, sur tous les réseaux sociaux.

– Les poules ne peuvent pas être un aspect de toi ?

– Mais si, bien sûr ! Moi aussi je n’arrête pas de parler des événements. Et en tant que Française, je vois très bien combien la fécondité de la France profite à des gens qui rentrent dans le poulailler, sans que les poules fassent quoi que ce soit pour les en empêcher. Et puis, dans le sujet, je préfère ne pas parler d’égorger.

Où est le coq gaulois ?



… Passons.
En général, dans un poulailler il y a aussi un coq. Où est le coq gaulois ?
Nous poursuivons :
Je n’aurais pas du te dire que les poules ont des dents.
Ainsi, la jeune fille Zoëlle a pu prétendre que les poules avaient des dents. Elle a pu un moment s’imaginer que les Français pouvaient se défendre, attaquer et blesser en mordant avec leurs dents, comme tous les mammifères, comme tous les reptiles. Mais qu’indique le rêve ?
Hélas, le rêve met en évidence la faiblesse des Français. Les Français sont des oiseaux domestiques, des poules inoffensives, peureuses, ils sont désarmés, impuissants, ils n’ont pas les moyens naturels de se défendre, de mordre ni de blesser.
Quel constat !

En question d’incubation Hermione avait demandé : va-t-on prendre conscience de la nécessité de défendre fermement notre culture, nos convictions et l'histoire qui nous ont faits ? 

La réponse du rêve est terrible.

Passons à l’énigme suivante qui va nous peut-être nous réserver des surprises ou des chocs. Selon son habitude, le rêve peut nous dire sous les formes les plus prosaïques des vérités qui restent à certains inconcevables. 

Zoëlle continue ses explications :

– Je n’aurais pas du te dire…que Mikaël va gagner.

– Ah ! Qui est Mikaël ?

Mikaël ? C’était le plus gentil garçon du monde, serviable, sans défense. Il est mort maintenant.

La déduction s'impose, indémontable:

Si c’est une illusion de penser que le gentil Mikaël va gagner, c’en est une absolument que de s’imaginer que les gentils, serviables et sans défense seront les gagnants.

Il convient maintenant de se demander pourquoi le rêve choisit le personnage de Mikaël. Zoëlle connait d’autres jeunes gens serviables, gentils, qui portent un autre prénom. Ce prénom Mikaël a-t-il un sens particulier ?

Pour la plupart des gens comme pour Hermione, Mikaël signifie :« Qui est comme Dieu ».

Posons l’équivalence : A , Mikaël, est comme B,Dieu.  Et inversement, B est comme A ; on en arrive donc à dire : Mikaël est comme Dieu ; Dieu est comme Mikaël.

Si Mikaël est serviable et gentil, Dieu est gentil lui aussi, il est le Bon Dieu.

Mikaël, le jeune homme du rêve cherche donc à agir en référence à ce modèle de divine bonté, au grand principe directeur du Bien et du Bon.

Oui, mais voilà, le rêve se sert d’un personnage qui dans la réalité est mort.

Cela implique l’idée et la réalité que le Dieu bon est mort, le grand principe exclusif du Bien est caduc.

Oui, cette conception anthropomorphique de la divinité est morte. Je m’en suis déjà longuement expliquée sur mon blog. 

J’ai expliqué ce point dans l’un des rêves les plus épouvantables que j’ai jamais eu à interpréter.

Et voilà que dans le rêve, Zoëlle reconnaît : 

Je n’aurais jamais du te dire que Mikaël va gagner.

La déduction s’impose :

Dans la guerre qui prend de l’ampleur sous nos yeux aujourd’hui, dans l’affrontement qui oppose les Français aux extrémistes djihadistes, il faut bien comprendre que ce ne sont pas les poules sans dents, ce ne sont pas les gentils Français sans défenses qui vont gagner.

Mais pourquoi le rêve juge-t-il nécessaire de montrer ce qui peut sembler, somme toute, un point de vue réaliste évident, fondé sur le bon sens, la chose la plus répandue au monde, selon Descartes ?

Eh bien, c’est justement parce que certains Français manquent de bon sens et nagent béats, plongés dans des fantasmes idéologiques qui leur font croire que ce sont les gentils qui gagnent ! Et c’est ce que l’on veut aussi leur faire croire dans certains médias !

C'est là une forme de pensée magique bien digne des pseudos bons chrétiens ramollis, des doux inconscients, des bisounours, des pseudos bouddhistes et des partisans de l’Amour Inconditionnel ! Et d'autres encore.

Sauf que, à y regarder de plus près, le grand soit disant non violent Gandhi, par exemple, n’a jamais été pacifiste et a bien dit que s’il avait eu la bombe atomique, il l’aurait employée contre les Anglais. 

Quant au Dalaï Lama, sa non violence n’a sauvé ni le Tibet, ni les Tibétains. Il s’est sauvé lui. Et les rêves ont largement dénoncé les méfaits de son idéologie. Voir aussi sur mon blog, ici, et .

Cette idéologie destructrice ne serait-elle la lame de rasoir dans le rêve précédent ?


Conclusion

En conclusion, je choisis de vous citer les propos de Jung lors d’une interview en 1959.

«  L’humanité va se trouver en face d’événements qui correspondent à la fin d’une ère, à la fin d’une grande période de l’humanité… »

« Je suis, à très franchement parler, profondément inquiet pour le sort de ceux qui vont aborder ces événements sans y être préparés et qui les subiront sans pouvoir les saisir. A ma connaissance, personne ne s’est senti tenu jusqu’ici de considérer en face les transformations à prévoir, ni de chercher à les exprimer. » ("Aux frontières de la connaissance - Entretien avec le Professeur C.G. Jung", de George Duplain, Gazette de Lausanne, 1952)


Quelles sont donc les transformations à prévoir dont parle Jung ?

Jung dévoile ce qui se passe dans les arrières plans de l’inconscient que révèlent les rêves. La façon dont se présente le principe directeur, la divinité dans les rêves est en train de changer. L’image d’un dieu exclusivement bon, à l’origine de notre civilisation, est remplacée progressivement par l’image d’un dieu, d’un principe directeur, bon et mauvais, dans la complémentarité des contraires

Les réflexions de Jung sont si importantes que je les reprends ici, après les avoir citées dans la page précédente :

« Cette représentation de Dieu « sous l’image ou l’idée d’une complémentarité des contraires est en train de pénétrer dans l’homme, et cela, non pas sous la forme d’une unité, mais sous celle d’un conflit, la moitié ténébreuse de l’image se heurtant à la représentation déjà reçue que Dieu est lumière. C’est ce processus qui se joue à notre époque, sans que les maîtres responsables des hommes l’aient compris… encore que ce serait leur tâche de discerner ces déroulements…On demeure aveugle, comme d’habitude, à ce qui…se déroule dans l’âme humaine. » (C.G. Jung, Ma vie, souvenirs, rêves et pensées, Gallimard Folio, 1973, p. 379)


Voilà pourquoi les rêves sont venus après les attentats répondre à Hermione et lui expliquer le processus de transformation qui se joue en elle en ce moment, en elle et dans l’âme des Français. L’image de la divinité, ou, dit autrement, la représentation du principe directeur en chacun, est en train de changer. Mikaël est mort. 

Ce changement entraîne avec lui une modification des attitudes et des comportements. Il s’agit là d’une transformation cruciale, vitale, déterminante, parce que celui qui comme Mikaël ne l’admettra pas, ne gagnera pas, comme dit le rêve.

Cette transformation n’est pas seulement individuelle, elle a également une portée générale, nationale. Pour assurer la vie et la sécurité individuelle et générale, il s’agit d’être bon ou mauvais selon les gens et les circonstances.

© Christiane Riedel