https://mobirise.com/
The Queen Of The Nigh, de Karl Friedrich Schinkel (1815)



La vocation de l’Académie est de faire prendre conscience dans notre société de la grandeur du rêve.

La priorité de l’Ailleurs Vécu est de faire connaître et reconnaître la dimension du rêve. Tout le monde rêve, mais on néglige, on oublie de regarder ces images de la nuit, ou, si on le fait, on les méprise, plus encore, on en dénature le sens. Ce monde de l’inconscient est donc volontairement ignoré.


1/ LA VOCATION DE L'ACADÉMIE EST DE LUTTER CONTRE L'IGORANCE RÉGNANTE

Cette ignorance, souvent volontaire, présente en fait les caractéristiques d’un certain obscurantisme. Je précise: il faut bien reconnaître que les rêves sont des faits, des réalités objectives. Ils existent dans la vie de chaque instant, comme l’herbe de la terre, comme les poissons de la mer, comme les oiseaux du ciel, comme les étincelles du feu. Qui oserait nier l’herbe, l’oiseau, le poisson, l’étincelle ? Or, que fait-on quand on ne veut pas regarder les rêves ? On nie la moitié de la réalité objective. Le rêve n’est pas votre fabrication personnelle, subjective. Il sort de vous, certes, mais ce n’est pas votre mental qui l’a imaginé et composé. Il est le produit de la psyché, de l’âme. Donc, que fait-on quand on refuse de regarder le rêve ? On se comporte en obscurantiste. Quelle est la définition de l’obscurantisme dans le Grand Robert de la Langue Française ? « Opinion, doctrine des ennemis des "lumières", de ceux qui s’opposent à la diffusion, à la vulgarisation des connaissances, de l’instruction, de la culture dans les masses populaires. » Ne pas vouloir prendre les rêves en considération est bien de l’obscurantisme: c’est en effet s’opposer à la diffusion et à la vulgarisation de connaissances, de lumières, disons d’éclaircissements, de compréhensions qu’apportent les rêves.

La première vocation de l’Académie est donc de lutter contre cet obscurantisme régnant qui exclut délibérément de la vie quotidienne, de la moitié de la réalité, le rêve.

Considérations au sujet de la vocation de l'Académie

La culture de l'âme

Les rêves sont le discours de l’âme qui nous parle pendant notre sommeil. Le sommeil constitue la moitié de notre vie et les hommes de notre société ne s’occupent pas de la moitié de leur vie. Au sujet de l’âme, notre société s’avère inculte à un degré effrayant. Le but de l’Ailleurs Vécu est de tenter de remédier à ce manque préjudiciable qui fait des êtres qui s’ignorent, qui ne connaissent pas leur totale dimension. 

L’Académie cherche donc à tout mettre en œuvre pour rendre au rêve sa valeur méprisée, négligée, oubliée, de rendre au monde intérieur appelé l’inconscient, qui s’exprime par les rêves, sa dimension spirituelle inséparable de sa dimension thérapeutique. Comme l’a déclaré le psychiatre C.G. JUNG, qui a passé sa vie à étudier les rêves de ses patients : « Nul n’est guéri s’il n’a retrouvé une position religieuse. ».

Quel est le sens de ce mot religieux ?

Le terme latin religio signifie contemplation et consécration scrupuleuse à l'égard du culte des dieux.

Il convient de préciser que cette position religieuse ne signifie pas le rattachement à une église ou une secte avec l’obéissance à une autorité extérieure instituée. 

Comme le disaient les anciens dans l’Antiquité et comme le montre l’expérience avec les rêves, l’âme possède naturellement une fonction religieuse. L’âme produit des images de la divinité. 

Ces images décrivent des facteurs inconnaissables en soi et invitent à leur contemplation et leur prise de conscience. Chaque être possède ainsi en lui même une relation personnelle avec la force divine qui l’habite, mais il en a souvent perdu le contact et n’en fait pas ou ne veut pas en faire l’expérience. 

Comme le montre encore l’expérience avec les rêves, les rêves rétablissent cette relation intérieure naturelle, ils sont à la base de l’expérience religieuse naturelle, personnelle, autonome. 

« Celui qui ne sait pas cela par expérience personnelle n’a pas la moindre idée de ce qu’est la religion et encore moins de ce qu’est l’éducation des hommes. » (C.G. JUNG) 

Cette position religieuse à laquelle les rêves conduisent est une position de contemplation intérieure qui met en relation avec la divinité, une position où l’être se retrouve libre, indépendant, capable de parcourir les chemins de la vie dans l’autonomie. 

L’Académie redonne sa dignité à l’interprétation des rêves, qui permet à chacun de faire personnellement l’expérience que le rêve est l’expression de la force divine en lui, elle redonne aux rêves cette dignité que nos ancêtres leur accordaient, qu’ils adorent un dieu qui s’appelle Yahvé, Zeus, Christ ou Allah, Forces cosmiques ou autre encore, pour ne citer que ces noms parmi les multiples figures divines de l’humanité, qui sont sur le plan humain les manifestations sensibles et limitées d’un inconnu insaisissable dont on ne peut rien dire en soi.

Comment lutter contre cet état d'esprit obscurantiste ?

A) Considérer le rêve avec une attitude rationnelle, scientifique

Pour lutter contre cet obscurantisme et faire sa place au rêve dans la mentalité régnante, il convient absolument de faire comprendre que le rêve doit être considéré avec une attitude rationnelle, scientifique. Cette attitude se définit :

- par un esprit scientifique

- par un outil scientifique

Le rêve doit être étudié avec un ESPRIT scientifique neuf, et aussi déchiffré avec un OUTIL scientifique neuf. Cet esprit et cet outil sont le propre de l’Académie. Le rêve étant un fait réel, il faut qu’il existe une science qui observe le rêve et le décrit. Cette science existe bien, c’est la psychologie, la science de la psyché ; psyché signifie âme, et la psychologie devrait être la science de l’âme. Mais cette science a perdu son véritable objet, elle s’est détournée de l’âme, en a négligé le rêve qui est son langage pour se consacrer à l’étude du conscient, avec les grilles que l'on sait. Il s’avère donc urgent et nécessaire de renouveler cette science des rêves.

 

Pour étudier cette science de la psyché, cette science de l'âme, l’Ailleurs Vécu

- adopte un esprit scientifique, qui exige une faculté de penser avec logique et cohérence,

- possède un outil de travail scientifique qui réclame des facultés intellectuelles rigoureuses d’analyse.

• L'Académie travaille dans une attitude d'esprit scientifique

Que fait par exemple la biologie appelée aussi science de la vie et de la terre ? Elle observe, elle étudie et tire ensuite des conclusions.

Comment procède le biologiste ? Et procédons-nous différemment ?

- il récolte des spécimens : nous recueillons les rêves.

- il les décrit : nous décrivons notre rêve en l’écrivant.

- il les observe, il examine comment fonctionne la plante ou l’animal recueillis : nous observons nos rêves, examinons leur construction, leur agencement, leur scénario.

- le biologiste essaie de découvrir et d’établir quel est le fonctionnement de son spécimen dans l’environnement où il se trouve, quels sont ses rapports avec cet environnement ; de notre côté nous essayons de comprendre quel est le fonctionnement du rêve dans l’ensemble de la psyché du rêveur et les rapports du rêve avec la vie quotidienne du rêveur.

Nous avons donc à l’égard du rêve la même attitude scientifique que celle de n’importe quel chercheur scientifique. Nous observons les rêves dans un esprit d’ouverture et de découverte, sans aucun a priori, sans aucun préjugé préalable, sans grille d’interprétation toute faite. Et ce à la grande différence de la célèbre "science des rêves" pratiquée par la psychanalyse freudienne.

C’est là notre différence avec une certaine forme d’esprit qui se prétend scientifique, la différence avec Lavoisier par exemple, qui mit à la porte des paysans qui lui apportaient des pierres qui étaient tombées du ciel devant eux. Il prétendit qu’ils étaient des charlatans parce que des pierres qui tombent du ciel, ça n’existe pas ! Ça, c’était vraiment une attitude scientifique, n’est-ce pas ? Il ne s'est pas renseigné, il n'a pas mené d'enquête, il est resté dans son à priori au lieu de se poser des questions.

Nous prétendons donc travailler avec l’attitude d’un scientifique qui observe des faits, dans la plus grande ouverture d’esprit possible, sans préjugés préalables. Nous observons les rêves, nous les étudions, les analysons, et ensuite seulement nous permettons de tirer des conclusions, pour dire : en l’état actuel de nos connaissances, les choses apparaissent comme ceci ou cela.

L’étude des images oniriques et leur interprétation est une étude d’une facette de l’être humain, comme toute autre étude, biologique, sociale, philosophique ou autre, et à ce titre, l’étude des rêves fait partie des sciences humaines et doit être considérée comme une anthropologie : l’anthropologie de l’imaginaire.

• L'Académie possède un outil d'investigation scientifique : la technique de l'interview

Nous avons un outil scientifique, rationnel, logique entre les mains, un outil d’une rigueur mathématique, la technique de l’interview qui nous interdit de dire n’importe quoi. La technique de l’interview fonctionne comme le microscope grossissant : avec le travail d’amplifications, avec la recherche des associations personnelles du rêveur, elle met la loupe sur les images pour mieux les examiner. On peut également comparer la technique de l’interview à une technique d’enquête scientifique, menée grâce à des analyses minutieuses. Cette enquête ne fait que des déductions logiques et cohérentes, elle s’interdit toute élucubration gratuite, ou entraînée par des préjugés ou des théories, par des grilles d’interprétation préalables.

1er exemple : 

La mère du rêve est souvent interprétée comme désignant la mère de chair. La mère ? Non, elle peut symboliser tout aussi bien : 

- le côté maternel de la rêveuse envers son entourage, 

- la rêveuse quand elle se traite elle même comme sa mère, 

- une amie de la rêveuse qui se comporte avec elle comme une mère,

- la Divinité Mère qui prend soin d’elle sous la forme de la Providence, 

- ou encore autre chose…

2ème Exemple : 

On interprète la ville de Paris, comme étant la capitale, le Soi, le centre divin dans l’homme. Ça, c’est cataloguer systématiquement "du Jung", sans pratiquer la technique de l’interview qui révèle alors que Paris, c’est, pour le rêveur:   

- la fonction dirigeante du mental, exactement le contraire du Soi,

- un endroit qui fut prestigieux est est maintenant sale et pollué, c'est à dire une conduite spirituelle intérieure dénaturée.


Cette technique de l’interview est scientifique, parce qu’elle travaille dans les vérifications permanentes. Elle ne pose jamais aucune affirmation, qui ne soit justifiée, d’une part par les associations du rêveur, et d’autre part par le scénario du rêve.


Pour faire comprendre que ce travail d’étude des symboles est un travail scientifique, la première chose à faire, s’il vous plaît, en priorité, c’est de travailler dans cet esprit, d’exiger la plus grande rigueur et de ne pas se permettre de raconter n’importe quoi, d’entrer dans des divagations fumeuses, et même souvent incohérentes.

Cette technique de l’interview est un outil qui exige qu’on exerce les meilleures qualités intellectuelles dans la plus grande vigilance, un outil qui exige un esprit logique, rationnel, rigoureux, exact.

Apprendre cette technique requiert un grand travail,

un énorme entraînement, qui s’effectue pendant une longue période,

qui demande beaucoup d’efforts et de temps, 

et qui ne peut être accompli qu’avec la plus rigoureuse honnêteté,

la plus grande probité intellectuelle.

La vocation de l’Académie est ainsi d’abord :

- de faire du fait réel, qu’on appelle le rêve, l’objet de sa recherche et de son étude,

- de mener cette étude comme un travail scientifique, avec un esprit et une technique scientifique.


En conclusion :

L’étude du rêve n’est pas un truc ésotérique, un petit outil supplémentaire dans la panoplie hétéroclite de certains, qui se veulent psychothérapeutes. NON ! Avec l’étude des rêves, la vocation de l’Ailleurs Vécu est bien en fait l’Onirologie, ou Science des Rêves, qui est une anthropologie de l’imaginaire.

B) Pour lutter contre l'obscurantisme, il faut considérer le rêve dans une attitude spirituelle

Pour faire prendre conscience de la grandeur du rêve et lutter contre l’obscurantisme, il s’impose d’oser déclarer et de montrer ouvertement toute l’ampleur du rêve. Qu’est-ce que cela veut dire ?

Il s’agit maintenant de faire comprendre que le rêve doit être considéré avec une attitude spirituelle.

Le rêve est l’expression du divin en soi : le travail d’interprétation des rêves est en fait le travail de transformation intérieure qui relie au divin.

« Nous avons oublié ce fait, de notoriété millénaire, que Dieu parle surtout dans les rêves et dans les visions. » (Jung : L’Homme et ses symboles, chapitre "La guérison de la dissociation", page 102, Robert Laffont, 1983)

Le rêve est une voie d’initiation spirituelle, universelle et millénaire, que Jung a reconnue et étudiée dans l’alchimie. Les rêves sont alchimiques. Tous les rêves de tous les rêveurs sont alchimiques. Qu’est-ce que cela veut dire ?

 

Que signifie le mot alchimie ?

Ce mot est très en vogue et beaucoup se l’approprient sans en connaître le sens exact. Ils en restent à des considérations purement intellectuelles, ils en parlent avec emphase, mais ils se gardent bien d’entrer dans le processus vital de transformation intérieure. L’alchimie est un processus naturel, autonome de transformation personnelle intérieure ; ce processus, mis en route par l’inconscient, conduit à le reconnaître et à lui laisser sa place dans notre vie. Ce processus est dirigé par l’intelligence et la sagesse des rêves qui sont le langage de l’inconscient, de la matrice intérieure, du divin en chacun. 

Il faut bien comprendre que, comme l’expérience spirituelle le montre depuis des millénaires, le processus de transformation intérieure est le processus d’incarnation du divin dans l’être humain et réciproquement le processus de divinisation de l’humain. L’humain, matière vile, plomb, se transforme en la matière la plus noble, l’or, symbole dans les rêves de la nature divine. Cette transformation s’accomplit au cours de ce que les alchimistes appellent le grand œuvre, qui conduit à la conjonction, à la conciliation des contraires. Les alchimistes disent : « Cette œuvre est d’une longue durée, mais arme-toi de patience car l’impatience est du diable dans le maniement de notre art. ».

Voilà le sens de l’alchimie spirituelle, la fabrication de l’or non vulgaire, entendons non matériel, comme le déclaraient les alchimistes, nos prédécesseurs sur la voie de la transformation intérieure. 

C’est le grand savant, le psychiatre suisse Carl Gustav Jung au 20ème siècle, qui a consacré son génie à l’étude des rêves et de l’alchimie à travers les époques et les civilisations aussi bien occidentales qu’orientales ou celles dites primitives. Il a compris le sens et la dimension de l’alchimie, grâce à ses recherches et à sa colossale érudition. Il a exposé les résultats de son travail dans une cinquantaine de livres et publications. Il n’est pas compris en France où l’on continue trop souvent à donner la priorité aux points de vue restrictifs et toxiques de son collègue beaucoup moins cultivé, l’autrichien Sigmund Freud, sans les remettre en question. 

Marie-Louise von Franz, et d’autres analystes interprètes de rêves encore, ont poursuivi et fait connaître l’œuvre de Jung en France et à l’étranger. Etienne Perrot, mal connu, a poursuivi l’œuvre de Jung en France, dans le courage de sa vocation. 

Comme l’ont montré ces explorateurs de l’inconscient, l’alchimie est la matrice des Images et des Formes, la matrice des Rêves. Elle est la puissance divine de transformation qui est à l’œuvre dans nos vies et s’exprime de façon privilégiée dans les rêves et les synchronicités. Ce sont les rêves qui président à ce processus de transformation intérieure, que Jung a appelé le processus d’individuation. Seuls ils en connaissent le secret, les moyens, les chemins et les rythmes particuliers à chaque rêveur, individuellement sur sa propre voie. Les rêves en parlent chaque nuit en images. Les rêves sont la porte qui ouvre à la Grande Initiation, à la rencontre de l’âme avec le divin qui habite en chacun. Le travail avec les rêves est la grande voie spirituelle, comme cela a toujours été reconnu autrefois et partout. Le rêve est la porte qui ouvre à la Grande Thérapie. Seul le Divin est Thérapeute.

(Voir aussi dans la page " Rêves" la rubrique "Rêves, gnose et alchimie, révélation directe de Dieu".)


2/ LA VOCATION DE L'ACADÉMIE EST DE PROMOUVOIR SA DÉMARCHE D'INTERPRÉTATION DES RÊVES

Académie pour l’Interprétation et l’Intégration des Rêves dans la Vie Quotidienne



L’Académie a pour but de faire connaître, appliquer, défendre et protéger sa démarche d’interprétation des rêves, sa déontologie, ses normes et ses méthodes d’interprétation. 
Elle a pour but de promouvoir le rêve et son interprétation auprès de tout public, de tous ceux qui cherchent à prendre soin de l’âme, dont le rêve, répétons le, est le langage.

La vocation de l’AIIRVQ est de créer la profession d’interprète de rêves en définissant et promouvant un label de qualité : Académie pour l’Interprétation et l’Intégration des Rêves dans la Vie Quotidienne.

En 1793, les Facultés de Médecine ont été supprimées. Charlatans, conjureurs de sorts, sorciers, magiciens peuvent sévir en toute impunité. Au début du 19ème siècle, sous le régime de Bonaparte premier consul, il s’est agi de définir, de réorganiser et de faire reconnaître le corps médical ; deux hommes, le chimiste et directeur général de l’Instruction Publique Foucroy et le médecin Chaptal, ministre de l’Intérieur, ont cherché à définir les titres de docteur en médecine et en chirurgie pour éloigner les charlatans. Ils appellent ces derniers : « la tourbe nombreuse et ignorante qui, dans ces dernières années, s’est répandue dans les départements… ces hordes qui assiègent les places dans les cités, se répandent dans les bourgs, dans les campagnes et répandent partout la désolation et l’effroi. ».

Cette évocation des problèmes des médecins au début du 19ème siècle n’est pas sans faire penser à la situation actuelle de ceux, qui prétendent interpréter les rêves, parmi lesquels il est difficile de distinguer les compétents des charlatans. 

C’est pour remédier à la menace ou la réalité d’abus innombrables que l’Académie est fondée. Elle a pour but de former des professionnels de l’interprétation des rêves, de promouvoir un label de qualité, de décerner un titre de qualification, qui informe les rêveurs consultants sur les compétences de l’interprète, leur garantisse une qualité d’interprétation, et les protège de charlatans et de thérapies fallacieuses qui les égarent et les détournent d’eux mêmes.

EN CONCLUSION

L’Académie AIIRVQ répond à la nécessité de constituer un cadre très exigeant et structuré dans lequel puisse se transmettre l’enseignement des rêves et la formation individuelle, personnelle pour devenir interprète de rêves. Elle a pour but de :

- développer la culture et le soin de l’âme, en faisant prendre conscience de la dimension spirituelle du rêve, langage de l'âme,

- redonner sa dignité à l’interprétation des rêves, galvaudée à l’époque actuelle,

- promouvoir une approche d’interprétation des rêves scientifique, grâce à une technique d’analyse rigoureuse,

- créer et faire reconnaître la profession d’interprète de rêves en définissant un label de qualité,

- décerner un titre de qualification qui informe les rêveurs consultants sur les compétences de l’interprète, protégeant ainsi les rêveurs contre les ravages causés par des interprétations soit toutes faites, soit improvisées et sauvages,

- définir et faire respecter une déontologie de l’interprétation et de l’interprète.


Cette déontologie est exposée aux membres de l'Académie dans deux chartes et deux serments d'engagement :

- La charte et le serment de l'aspirant interprète qui le prononce au moment où il commence sa formation,

- La charte et le serment de l'interprète qu'il prononce au moment où il reçoit son diplôme.

© Christiane Riedel